Les Korrigans de Bretagne
Il y avait une fois, quelque part dans la lande de Bretagne, sur le bord des falaises de granit et de bruyères, de petits êtres malicieux. Ils aimaient beaucoup taquiner les gens comme vous et moi et plus particulièrement les voyageurs et les prêtres.
Parfois, il leur arrivait de leur |
voler de menus objets afin de mesurer leur valeur.
Aux hommes bien-nés et patients, ils les leur restituaient sous forme de trésor. Mais pour celui dont le cœur est dirigé par la haine, la vengeance de ces petits lutins était terrible. De petite taille, ils pouvaient être dotés de magnifiques yeux |
brillants grâce auxquels ils ensorcelaient hommes, femmes ou enfant ; et croyez-moi, plus d'un mortel est tombé sous leur charme ! Ils étaient joueurs et aimaient les farces. Malheur à vous si vous les mettez en colère ou ne répondez pas à leurs caprices ! Lorsqu'on parle d'eux, le soir au coin du feu, on les appelle des Korrigans.
Le Korrigan est une sorte de petit gnome venu tout droit du folklore de la Bretagne. Il s'agit d'un lutin plein de malice dont le nom signifie en français « petit » (ig) « nain » (korr). Selon les régions, les villages et la forme que prend la langue bretonne, ils portent parfois d'autres noms, mais toujours pour désigner les mêmes êtres drôles, joueurs et ensorceleurs : poulpikets, ozégans, kornandons, etc. Ils habitent en général sur la lande, auprès des menhirs, dans des prairies herbeuses en bordure de sentiers ou de fontaines, ou encore près des églises.
S'ils affectionnent les lieux de passage - nos Korrigans aiment en effet se cacher dans un coin de corridor ou derrière un rideau pour vous surprendre - c'est qu'ils aiment faire des farces aux voyageurs et les entraîner dans leurs jeux. Les Korrigans sont extrêmement riches, d'une part parce qu'ils sont un peu sorciers et d'autre part parce qu'ils aiment détrousser les hommes et les femmes qu'ils prennent au piège de leurs défis et de leurs jeux. Ils ne sont pas malveillants, bien que leurs tours finissent souvent par se transformer en cauchemars pour ceux qui leur manquent de respect ou ne répondent pas à leurs charades. Ils débordent cependant de bonté pour les autres, offrant or, amour, objets magiques à l'envi.
Ils vivent sous terre, en général sous les célèbres menhirs et dolmens sous lesquels ils cachent leurs trésors. Êtres de petite taille, les Korrigans ont tantôt l'apparence de vilains gnomes, tantôt celle de lutins, appartement selon le jugement des hommes au peuple des fées ou à celui des démons de l'Enfer. Leurs facéties sont à l'origine des cercles d'herbe piétinés que l'on appelle "ronds de sorcières" et sont restés très présents dans les légendes et contes bretons, bien après que le christianisme ait eu raison de bien d'autres mythes celtes. Ils incarnent toujours la tradition ancienne et leurs rondes sont le symbole de la roue du temps et du destin, tournant encore et encore.
Et aujourd'hui, nos Korrigans poursuivent la légende à chaque instant. Leurs facéties sont nombreuses, leurs tours innombrables, leur malice inimitable. Il ne se passe pas un jour sans que leur regard ne nous ensorcèle. À ceux qui leur manque de respect, ils montrent dédain et se vengent volontiers. Mais si vous prenez le temps de les apprivoiser, de participer à leurs jeux, ils vous offriront amour, dévotion et... souris mortes, magiques ou non. Un conte renouvelé tous les jours, pour le plaisir des grands et des petits.
S'ils affectionnent les lieux de passage - nos Korrigans aiment en effet se cacher dans un coin de corridor ou derrière un rideau pour vous surprendre - c'est qu'ils aiment faire des farces aux voyageurs et les entraîner dans leurs jeux. Les Korrigans sont extrêmement riches, d'une part parce qu'ils sont un peu sorciers et d'autre part parce qu'ils aiment détrousser les hommes et les femmes qu'ils prennent au piège de leurs défis et de leurs jeux. Ils ne sont pas malveillants, bien que leurs tours finissent souvent par se transformer en cauchemars pour ceux qui leur manquent de respect ou ne répondent pas à leurs charades. Ils débordent cependant de bonté pour les autres, offrant or, amour, objets magiques à l'envi.
Ils vivent sous terre, en général sous les célèbres menhirs et dolmens sous lesquels ils cachent leurs trésors. Êtres de petite taille, les Korrigans ont tantôt l'apparence de vilains gnomes, tantôt celle de lutins, appartement selon le jugement des hommes au peuple des fées ou à celui des démons de l'Enfer. Leurs facéties sont à l'origine des cercles d'herbe piétinés que l'on appelle "ronds de sorcières" et sont restés très présents dans les légendes et contes bretons, bien après que le christianisme ait eu raison de bien d'autres mythes celtes. Ils incarnent toujours la tradition ancienne et leurs rondes sont le symbole de la roue du temps et du destin, tournant encore et encore.
Et aujourd'hui, nos Korrigans poursuivent la légende à chaque instant. Leurs facéties sont nombreuses, leurs tours innombrables, leur malice inimitable. Il ne se passe pas un jour sans que leur regard ne nous ensorcèle. À ceux qui leur manque de respect, ils montrent dédain et se vengent volontiers. Mais si vous prenez le temps de les apprivoiser, de participer à leurs jeux, ils vous offriront amour, dévotion et... souris mortes, magiques ou non. Un conte renouvelé tous les jours, pour le plaisir des grands et des petits.
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